Ce schéma décrit une seule et même chose : l’acte de conscience. Il peut se lire en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans le sens inverse, cela fonctionne aussi. Le plus utile est de le voir de façon globale en une seule et même entité, comme le décrit « l’équation » mise en évidence au milieu, « 3 en 1 ». En effet l’acte de Conscience contient ces trois principes qui ne font qu'un.


Voici l’explication de ce principe naturel : La CONSCIENCE d’une pensée vient à notre esprit, un ACTE s’en suit. L’ACTE est ensuite analysé à l’aune de la conscience au sujet de la COHERENCE entre l’ACTE et la CONSCIENCE que nous avons de cet ACTE.


La conscience est faite en vue du bonheur et pour le bonheur, maintenant. C'est aussi, je pense, toute la dimension du terme présent en français qui veut autant dire 'maintenant' que 'cadeau'. Ce bonheur que l’on souhaite bien sûr toujours présent. Bonheur pour soi et pour les autres.


Nous remarquons que l’ACTE peut être de deux ordres : soit manifesté soit interne. Un acte interne ne vient en rien diminuer la qualité de l'acte. Une pensée entrainant un "simple" mouvement de coeur, un émerveillement par exemple, devant le spectacle majestueux d'une belle vue sur le Mont Blanc, est un acte en lui-même et il sera soumis au même contrôle interne de cohérence. S'il est interne, la possibilité d’incohérence est minime. L’acte est alors privé, intime, s’il s’en arrête là, mais il existe bel et bien. C’est tout simplement, lorsqu’on se réveille d’un sommeil et que l’on se dit : « ah, tiens, c'est le réveil ».

L’ACTE est publique dans tout les autres cas, lorsqu’il est exprimé de façon physique (parole, écriture, lecture, actions qui peux se limiter évidemment à poser son regard et donc prêter attention, en bien d'autres actions encore), acte publique donc même s’il est fait en « privé », chez soit et pour soit, seul. L’ACTE publique-publique - nous disons par là, l’acte manifeste et social - est soumis lui à cette même analyse de cohérence avec rétro-contrôle. Le rétro-contrôle interne, que nous faisons par nous même mais aussi externe : par la société des personnes qui nous entoure et qui nous donne en retour leur appréciation de l’acte, participe au rétro—contrôle.

Le rétro-contrôle est un mécanisme naturel bien connu des biologistes : il consiste en une libération d’hormone, par exemple, entraînant par rétro-contrôle, la baisse du mécanisme produisant cette même hormone, regulant ainsi l'activité de celle-ci.

Ici, j’ai CONSCIENCE, je fais un ACTE, je soumets cette acte à l’analyse de COHERENCE entre la CONSCIENCE et l’ACTE : s’il y a incohérence, ma conscience se réhausse et réagi pour arriver à faire que l’ACTE corresponde le plus parfaitement à la conscience de cet acte parfait. S’il y a COHERENCE, la CONSCIENCE prend plaisir à ce mécanisme bien huilé ! Ce rétro-contrôle est participatif du discernement, c’est à dire la partition entre ce qui est bon et ce qui est mauvais pour soi et les autres.

Une partie importante est la CONSCIENCE. Détaillons-là : Naît, - à la façon de l’apparition de corpuscules de matière décrit selon la physique quantique - une intuition par la pensée, cette intuition, nourrie par ce mécanisme germinatif du 3 en 1 que nous décrivons, s’étoffe, en particulier si le rétro-contrôle est positif - s'il était négatif, à la manière de la disparition du corpuscule quantique annihilé par l'anti-matière, le corpuscule disparait - ; si donc, le rétro-controle est positif, puisqu’il répond « cohérence », cette intuition, nourrie, se contemple elle-même alors et s’admire et devient ce trois en un, un acte conscient parfait.

Nous pouvons dire cela d'une autre manière : l’intuition / pensée se fixe par et dans la contemplation d’elle-même en notre esprit et devient à ce moment là, consciente : la conscience est donc la succession de ces phénomènes intriqués et indissociables.

Pour que ce système naturel fonctionne, il y a un environnement nécessaire : la paix. La Paix est requise de façon certaine pour que la conscience puisse s’exercer de façon juste.

A quoi reconnait-on que cette conscience humaine est valide ? Justement à la paix qu’elle apporte à soi et à tous. Force est de rappeler ici, qu’il n’y a de Paix véritable et établie de façon durable sans Justice, qui est son préalable, siège et lit.